Quelques exemples de la pratique médicale au quotidien. Attention: l'Homéopathie doit être, dans ces cas (aigus), efficace dans les heures qui suivent le début du traitement (elle l'est quand le remède a été bien choisi), sinon changeons de remède ....ou alors passons à l'Allopathie ! 1cas : Phlébite. Madame P, 51 ans, adressée par sa gynéco, se présente avec une phlébite de la jambe droite qui s’est déclarée depuis quelques heures. D’emblée la patiente paraît angoissée par son état et me déclare: « j’ai l’impression que ma jambe va éclater ». Rappels : UnePathogénésie : ensemble des symptômes expérimentaux développés par une substance donnée. L’ensemble des Pathogénésies homéopathiques forme un recueil appeléLaMatière Médicale Homéopathique . Simillimum : se dit d’un remède qui, lors de son expérimentation sur l’Homme sain, a produit des symptômes semblables à ceux présentés chez le malade. …or laMatière Médicale homéopathique (M.M. ) nous propose un remède (dont nous tairons le nom pour ne pas induire un effet « recettes » très regrettable et décevant en homéopathie): Que dit la Matière Médicale Homéopathique à propos de ce remède : Inflammation aiguë cutanée, cellulitique ou veineuse avec : Vives douleurs (s. de gonflement ou de lourdeur). Des douleurs de gonflement et d’éclatement et une aggravation très nette en ayant le membre pendant, Veine dilatée et foncée. Pas de chaleur locale Tendance lymphangitique, thrombosante et ecchymotique. Agg ravation: par le toucher, la pression, la chaleur, Membre pendant. Avant les règles. Amélioration: membre surélevé. Après les règles. Et sensation: d’éclatement de la région enflammée. Cette déclaration spontanée de la malade nous a donc très vite attiré l’attention sur ce remède et nous avons aussitôt entrepris de vérifier auprès d’elle les autres éléments, sensations et Modalités d’amélioration et/ou d’aggravation décrits par la malade. L’indication du remède s’est imposée devant la similitude exact entre lapathogénésie du remède repéré et les symptômes allégués par la patiente : sonsimillirnum*. Nous lui donnons 3 grains de ce remède à répéter toutes les 15 minutes et -devant la gravité de la situation et surtout des conséquences et complications gravissimes que peut présenter une phlébite- nous lui demandons de rester dans la salle d’attente afin de pouvoir surveiller l’évolution de très près. La patiente est revueà 17 heures, soit une heure plus tard et déjà une petite amélioration sur la douleur et sur l’inflammation était notée. A 18 heures, l’amélioration pouvait être estimée à75% et nous autorisons la patienteà rentrer chez elle et la prions de nous donner des nouvelles vers 21 heures (ou plus tôt s’il y a arrêt de l’amélioration, rechute ou autre manifestation : Madame P est alors prévenue qu’elle sera mise sousHéparine sans délai dans cette éventualité. Au bout du fil les nouvelles étaient excellentes puisque la patiente se déclarait guérie. Nous avons tenu à la revoir sur le champ et nous avons pu constater et confirmer sa quasi-guérison puisqu’il ne persistait alors q’une très légère sensibilité douloureuse à la pression appuyée du mollet droit (qui, par ailleurs avait déjà retrouvé une souplesse et un ballant normaux signant la résorption de l’oedème). Nous lui demandons de ne pas hésiter à nous rappeler, même en pleine nuit si besoin. Ce n’est que le lendemain à 9 heures que nous avons réexaminé la patiente: guérison totale. Commentaire : Il est intéressant de signaler que sa guérison a été définitive et qu’elle n’a plus jamais présenté de phlébite (recul de neuf ans). Si elle n’a pas eu â subir l’héparine, elle n’a pas eu non plus de traitement par antivitamine K au long cours comme on aurait été obligé de le faire (et c’est la règle) avec la méthode allopathique chimique. 2 Cas: Angine Monsieur L, 42 ans se consulte pour des angines à répétition depuis une douzaine d’années et hésite à écouter son ORL qui lui conseille une ablation chirurgicale des amygdales. Nous confirmons que ces glandes avaient un rôle très important dans le système de défense immunitaire et qu’il était nécessaire d’essayer de les sauver. D’ailleurs les angines à répétitions ne signalent pas forcément une maladie des amygdales et I’amygdalectomie ne résoudrait pas forcément le problème de fond. L’interrogatoire d’orientation homéopathique sur ses antécédents, sa maladie, son terrain.., nous a permis de lui prescrire un premier traitement 4e fond qui permettrait de réactiver ses défenses manifestement défaillantes. Trois semaines après il reconsulte en urgence pour une très forte angine: “çarecommence” dit-il. Et pour cause, il présentait, comme lors de l’une de ses premières“attaques’, une angine pseudomembraneuse avec des membranes grises recouvrant totalement les deux amygdales rappelant l’angine diphtérique des anciens temps. Mous vérifions, comme d’habitude, la similitude par l’examen, les sensations, les modalités, les signes objectifs et subjectifs, les concomitances et nous prescrivons parmi les remèdes possibles ceux qui nous ont parusimillimum* avec son cas. Remèdes dont nous tairons les noms pour ne pas induire un effet “recettes” très regrettable et décevant en Homéopathie ! Nous avons essentiellement retenu les signes suivants: * Angine avec fausses membranes grisâtres ou blanc grisâtre assez adhérentes. * Rougeur sombre et gonflement congestif de la muqueuse (surtout des piliers). * S. De brûlure et de sécheresse de la gorge avec envies fréquentes d’avaler * Déglutition très douloureuse avec douleur irradiée dans les oreilles. * Douleurs pharyngées plus ou moins vives, * Une certaine faiblesse générale avec pâleur de la face. * Fièvre assez élevée, sans sueurs et sans rougeur. * Faiblesse (mais besoin de bouger). S. de courbature générale. * Soif aggravation en buvant chaud. * Fétidité des sécrétions. Fétidité de l’haleine. Oedème de la luette. * Réactions des ganglions cervicaux. Trois grains des 2 remèdes choisis sont aussitôt donnés toutes les 10 minutes et le patient surveillé pendant 2 heures au bout desquelles la guérison a été totale: disparition des membranes et de la fi èvre et de l’ensemble des plaintes du malade. Ce fût sa dernière angine (recul de 17 ans). L’homéopathie dans lescas aigus peut être extrêmement rapide d’efficacité. 3 Cas : Rage de dent Monsieur R,36 ans, me consulte en urgence un dimanche d’été pour une douleur dentaire atroce qui l’empêchait de dormir depuis 48 heures malgré les multiples médicaments (antidouleurs, anti-inflammatoires et antibiotiques) que son médecin traitant lui avait prescrits. C’est que ce pauvre monsieur présentait un abcès dentaire avec suppuration et les médicaments chimiques ne pouvaient en aucun cas pénétrer dans le foyer Comme toujours, un interrogatoire d’orientation homéopathique sur ses antécédents, sa maladie, son terrain… nous a permis d identifier son remède (avec ses troubles et leurs modalités cliniques exactes) dont on lui glisse 3 grains sous la langue. Trois minutes après, alors que nous rédigions la prescription du traitement à suivre, le patient se déclare nettement soulagé et étonné (nous aussi d’ailleurs)“de l’extrême rapidité des effetsdes remèdeshoméopathiques qu’il n’avait jamais essayé auparavant (nous si !), Nous avons appris le lendemain que son chirurgien dentiste a pu soigner sa dent sans problème car l’abcès avait totalement disparu dans la nuit. Terminons ce petit exerciceen rappelant une belle affirmation (son auteur nous est inconnu): “Celuiqui veut vraiment quelque chose trouve un moyen, …lesautres cherchent des excuses ! Auteur : Joseph Waked
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Août 2010
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