N’ayez pas peur du cholestérol ! Voilà près de 50 ans qu’on mène une guerre sans répit au cholestérol sous prétexte qu’il est un facteur majeur de risque cardiovasculaire. Résultat: plus de 6 millions de Français sont traités et ceux qui ne le sont pas s’angoissent. Absurde! écrit Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur de renommée internationale, dans ce document stupéfiant. Un livre qui décoiffe ...et recoiffe aussitôt ! A lireabsolument !
Dites à votre médecin quele cholestérol est innocent, il vous soignera sans médicaments. Dr MICHEL de LORGERIL cardiologue et chercheur au CNRS. Ed. Thierry Souccar. Un livre indispensable et facile à lire. Pour tous.
Le Dr de Lorgeril met en pièces « le mythe du cholestérol » et dénonce la prescription abusive des médicaments anticholestérol. Aussi incroyable que cela paraisse, celle-ci ne repose sur aucune preuve scientifique, mais sur une idéologie dictée par des intérêts économiques.
Parmi les révélations de ce livre: • Le cholestérol bouche les artères ? NON • L’élévation du cholestérol augmente le risque de mourir d’une maladie cardiaque (de façon proportionnelle) ? NON • Abaisser son taux de cholestérol par un régime ou un médicament réduit le risque de mourir d’un infarctus ? NON
Outre son coût exorbitant pour l’Assurance Maladie, la guerre anticholestérol a le grave inconvénient de nous détourner des véritablessolutions pour protéger notre coeur. C’est pourquoi tout au long de l’ouvr age, l’auteur les délivre sous la forme de conseils pratiques.
Michel de Lorgeril est cardiologue et chercheur au département des sciences de la vie du CNRS et à la Faculté de Médecine de Grenoble. Internationalement reconnu pour ses travaux sur l’infarctus du myocarde et les acides gras oméga-3, il est aussi le promoteur de concepts tels que leFrench paradox et ladiète méditerranéenne qui ont révélé l’importance de l’alimentation pour la santé.
ISBN 978-2-910870-05-8
Rendez-nous visite sur www.thienysouccar.com
20 €. Prix en France
9 82916 878058 …Extrait : On peut en effet penser qu’à l’image des investigateurs travaillant sur d’autres types de molécules, les experts des statines auraient discuté des effets des statines sur la mort subite s’ils avaient pu fournir quelques données vérifiables. Dans une société où le marketing est roi, l’absence de marketing est un aveu d’échec Étant donné l’importance de la mort subite comme cause de décès dans nos sociétés, on est dès lors en droit de se demander si les médicaments anticholestérol en général, et les statines en particulier, peuvent avoir un effet important sur le risque de décès quelle qu’en soit la cause (MTC). On peut supposer que s’il y a un effet, il ne peut être que modeste. Pour ne pas lasser mes lecteurs non spécialisés avec des chiffres, j’analyse ces essais dans la section Pour les Professionnels , au paragraphe 4.
EN CONCLUSION
De l’ensemble de ces données publiées dans des grandes revues internationales, il ressort que la diminution du cholestérol n’a pas d’effet significatif sur la mortalité chez les femmes, en prévention primaire (hommes et femmes confondus) et chez les seniors (hommes et femmes confondus et de plus de 70 ans). Autrement dit, et conformément aux données épidémiologiques, on voit bien qu’un cholestérol bas ou une diminution programmée du cholestérol n’ont probablement pas d’effet bénéfique sur la mortalité toute cause et donc sur l’espérance de vie. Ou bien, s’il y a un effet bénéfique, il ne peut être que modeste. On pourrait en effet spéculer que dans certains groupes particuliers, hommes d’âge moyen avec un cholestérol très élevé survivants d’un infarctus récent, diabétiques avec cholestérol élevé (chapitre 17), ou encore dans certaines hypercholestérolémies familiales malignes (chapitre 20), certains médicaments pourraient être efficaces. Cela reste possible mais si effet il y a, il est probable qu’il est modeste. Si des industriels ou quelques-uns de leurs alliés voulaient me convaincre de l’efficacité des statines sur la mortalité cardiovasculaire en France (pays paradoxal s’il en est) ou dans les pays méditerranéens, pourquoi n’ont-ils pas organisé un essai en France (ou dans un pays méditerranéen)? Pour rester sur l’image du « serial killer » utilisée ci-dessus à propos de l’infarctus, on peut se demander pourquoi faire tant de bruit sur les succès de la police quand le nombre de victimes de l’assassin reste désespérément stable. Pourquoi de telles discordances dans l’appréciation des effets.
COMMENT SE PROTÉGER DU SYNDROME DE MORT SUBITE ?
Nous connaissons au moins trois façons simples de se protéger de la mort subite: 1) avoir un niveau d’activité physique suffisant (chapitre 13); 2) consommer de alcool modérément (chapitre 23); 3) corriger toute déficience en acides gras oméga-3 (chapitre 23). Si à ces manoeuvres simples on ajoute l’abstention tabagique et l’adoption des grands principes d’une diète méditerranéenne (voir le chapitre 25), le risque de mort subite est probablement proche de zéro. Comme ce syndrome représente 65 à 75 % de la mortalité cardiaque totale, il est aisé de comprendre que ces mesures simplissimes pourraient, en toute innocuité, provoquer une révolution en médecine préventive.
…thérapeutiques des médicaments anticholestérol, et des statines en particulier La principale contradiction observée dans le dossier tel qu’il se présente aujourd’hui est que les traitements anticholestérol soient aussi remarquablement efficaces contre certaines complications non fatales de l’infarctus mais qu’ils n’aient par contre aucun effet sur la mortalité alors même que l’infarctus est mortel dans environ 50 % des cas. Cette discordance entre les effets sur la morbidité et la mortalité trouve son origine dans la qualité technique des essais et dans l’absence de réelle indépendance des investigateurs vis-à-vis des sponsors. Volontaires ou inconscientes, les erreurs sont nombreuses et se traduisent par des chiffres incompatibles entre eux ou incohérents, comme je le montre par exemple à propos de l’essai ASCOT (chapitre 15), de l’essai PROSPER (chapitre 16) ou des essais conduits chez les diabétiques (chapitre 17).
Les enjeux économiques et sociétaux étant considérables, on peut anticiper que la controverse n’est pas prête de s’éteindre. On peut aussi assez aisément se mettre d’accord sur deux aspects de la prévention des maladies cardiovasculaires contemporaines. Auteur : Joseph Waked
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Juillet 2018
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